Selon le 2ème recensement général de la population, le nombre des Tchadiens s’élève à 11 274 106 âmes, composée majoritairement de jeunes, soit plus de la majorité de la population totale. Et selon les projections du PNUD, en 2050, celle-ci sera de 27.8 millions soit 57 % des Tchadiens ont moins de 18 ans. Cette jeunesse s’agrandit de plus en plus sans que le pouvoir en place ne se soucie de son futur. Elle est abandonnée à son triste sort. Face à la mondialisation, sur le marché de l’emploi, les jeunes Tchadiens ne sont point compétitifs. Mais là où le bas blesse, c’est qu’il n’y a pas une politique réelle en faveur des jeunes. Partout, il y a une demande criarde spécifiquement dans le domaine de l’éducation, emploi, sport et culture.
A l’Université de N’Djaména, les grèves et les années blanches sont légion. Les étudiants se peinent durant 6, 7 voire 9 ans pour avoir un minimum de diplôme. Avec un système d’enseignement vétuste, pour ne pas dire caduque et démodé, elle forme plus des cancres que des cadres. Les diplômes et le passage en classe supérieure passent toujours par un arrangement. Sortis de l’Université avec un diplôme en poche, de milliers de jeunes errent dans les rues de la capitale. Dans les secondaires et primaires, faute d’enseignants qualifiés, la baisse de niveau est aussi légion. Le pire est à craindre pour l’avenir du Tchad. Pour ces jeunes, quel sort leur réserve l’avenir ? Aussi quels sont les initiatives ou secteurs étatiques qui accompagnent la jeunesse Tchadienne, symbole de l’unité nationale. Les tambours de la Solidarité et des actions sociales du gouvernement ou pouvoir ne se font pas encore entendus.
Cette jeunesse poussée par les précarités de l’injustice dont ils vivent aspirent à un changement du destin......lire la suite dans Alwihda actualité du 31 mars 2010
Mohamed Ali Abdoulaye
membre de l'équipe Alwihda actualité
A l’Université de N’Djaména, les grèves et les années blanches sont légion. Les étudiants se peinent durant 6, 7 voire 9 ans pour avoir un minimum de diplôme. Avec un système d’enseignement vétuste, pour ne pas dire caduque et démodé, elle forme plus des cancres que des cadres. Les diplômes et le passage en classe supérieure passent toujours par un arrangement. Sortis de l’Université avec un diplôme en poche, de milliers de jeunes errent dans les rues de la capitale. Dans les secondaires et primaires, faute d’enseignants qualifiés, la baisse de niveau est aussi légion. Le pire est à craindre pour l’avenir du Tchad. Pour ces jeunes, quel sort leur réserve l’avenir ? Aussi quels sont les initiatives ou secteurs étatiques qui accompagnent la jeunesse Tchadienne, symbole de l’unité nationale. Les tambours de la Solidarité et des actions sociales du gouvernement ou pouvoir ne se font pas encore entendus.
Cette jeunesse poussée par les précarités de l’injustice dont ils vivent aspirent à un changement du destin......lire la suite dans Alwihda actualité du 31 mars 2010
Mohamed Ali Abdoulaye
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